Facteurs médiateurs entre le diagnostic d'autisme préexistant et les pensées et comportements suicidaires ultérieurs : Une étude de suivi de cohorte

Ajouté le 21/06/2024

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Article de revue du type Recherche scientifique ( ; anglais)

Jung-Chi Chang, Meng-Chuan Lai, Shu-Sen Chang, Susan Shur-Fen Gau , Factors mediating pre-existing autism diagnosis and later suicidal thoughts and behaviors: A follow-up cohort study publié dans la revue "Autism", Preprint, 14 pages , doi:10.1177/13623613231223626

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Les personnes autistes sont plus susceptibles d’avoir des pensées et des comportements suicidaires. Les relations sous-jacentes entre les facteurs de risque potentiels et les pensées et comportements suicidaires chez les personnes autistes restent floues. Pour comprendre cela, nous avons étudié si des facteurs spécifiques dans l'enfance/la jeunesse expliquaient les effets des diagnostics préexistants de troubles du spectre autistique (TSA) sur les pensées et comportements suicidaires ultérieurs à l'adolescence/à l'âge adulte. Nous avons évalué les problèmes d'intériorisation et d'extériorisation, les expériences d'intimidation et les fonctions exécutives (y compris la flexibilité cognitive, l'attention soutenue et la mémoire de travail spatiale) à un âge de référence moyen de 13,4 ans, ainsi que les pensées et comportements suicidaires à un âge de suivi moyen de 19,2 ans. 129 personnes autistes et 121 personnes à développement typique (TD). Au cours de la période de suivi à l'adolescence/à l'âge adulte, les personnes autistes étaient plus susceptibles de signaler des pensées suicidaires que les personnes TD. Le fait d'être victime d'intimidation explique en partie la relation entre un diagnostic de TSA préexistant et des pensées suicidaires plus élevées signalées plus tard. Contrairement à notre hypothèse, une flexibilité cognitive plus élevée (au lieu de plus faible) chez certains jeunes autistes semble expliquer en partie leurs taux plus élevés de pensées suicidaires par rapport aux jeunes au développement typique. Les résultats impliquent que la prévention du harcèlement scolaire et les programmes d’intervention adaptés aux personnes autistes, en particulier celles ayant une plus grande flexibilité cognitive, sont justifiés pour réduire leurs risques d’avoir des pensées suicidaires.

Autistic people are more likely to experience suicidal thoughts and behaviors. The underlying relationships between potential risk factors and suicidal thoughts and behaviors in autistic individuals remain unclear. To understand this, we investigated whether specific factors in childhood/youth explain the effects of pre-existing autism spectrum disorder (ASD) diagnoses on later suicidal thoughts and behaviors in adolescence/adulthood. We assessed internalizing and externalizing problems, bullying experiences, and executive functions (including cognitive flexibility, sustained attention, and spatial working memory) at an average baseline age of 13.4 years and suicidal thoughts and behaviors at an average follow-up age of 19.2 years among 129 autistic and 121 typically developing (TD) individuals. During the follow-up period in adolescence/adulthood, autistic individuals were more likely to report suicidal thoughts than TD individuals. Being bullied partially accounted for the relationship between a pre-existing ASD diagnosis and later-reported higher suicidal thoughts. Contrary to our hypothesis, higher (instead of lower) cognitive flexibility in some autistic young people appeared to partially explain their higher rates of suicidal thoughts compared with typically developing young people. The findings imply that school bullying prevention and tailored intervention programs for autistic people, especially those with higher cognitive flexibility, are warranted to reduce their risks of experiencing suicidal thoughts.


 
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